Festival sur le Niger
Début février, nous voilà parti en direction de Ségou en moto pour aller au festival sur le Niger avec Timbine et Modibo. Jusqu’à Bla, tout va bien, pose coca cola. On tient notre vitesse de croisière tranquillou. C’est après que ça se gâte. Les maliens ont eu la bonne idée de mettre des ralentisseurs dans tous les villages ce qui permet de limiter le nombre de chèvres et d’enfants renversés. Par contre, c’est bien ce qui a crevé la moto. En fait un rayon de la roue s’est cassé et a percé la chambre à air. Grâce aux semelles des chaussures de Modibo, on ne s’est pas ramassé, mais c’était moins une. Heureusement dans le village, il y a des forgerons qui peuvent réparer la chose. Premier collage de la chambre à air, remontage de du pneu…pffff. Deuxième collage du pneu, remontage…pffff. Bon, alors là on se dit qu’il vaut peut-être mieux changer la chambre à air carrément. Timbine part donc dans le village voisin à quelques kilomètres pour acheter une nouvelle chambre à air. Montage. Le gonflage n’était même pas fini que la chambre à air se fend en deux… encore une chinoise tient. Ils sont assez pervers les chinois. Le nom de la marque de qualité est Kenda, le nom de la marque de cette chambre à air était Renda, ils nous ont eu ! Ils usent de l’analphabétisme des maliens pour leur vendre de la pacotille, c’est joli ça ! Déjà l’Europe prend l’Afrique pour une déchetterie en y envoyant du matériel de toute sorte qui ne fonctionne qu’à moitié en se disant que les noirs seront bien contents d’avoir de beaux écrans d’ordinateurs des années 80 ou des belles R9 qui crachent noir. L’autre partenaire économique de l’Afrique, c’est bien la Chine qui a une place de plus en plus grande dans tous les marchés des pays africains. Elle bien en train de berner les africains aussi en leur vendant toutes ces choses qui brillent mais qui durent peu.
Bref, finalement, après deux ou trois autres collages, nous repartons vers Ségou, on a bien passé quatre heures dans ce village.
Arrivé au pont qui traverse le Bani, on remet ça. La chambre à air éclate, là c’est la fin. Du coup, on a laissé la moto chez le fils du chef de village pour revenir la réparer le lendemain. J’ai continué avec Timbine sur sa moto (une japonaise) et Modibo a pris un bus. On a fini par arriver à Ségou chez un autre Modibo, un ami de Timbine, qui nous accueillait chez lui pour la nuit. Il commençait à faire faim, même le to de mil est passé…
On s’est donc rendu le soir au festival. Le hic, c’est un peu le prix de l’entrée pour les non maliens, les toubabous quoi, 32500 CFA (45 €), 10 fois plus cher que la place pour les maliens, aïe ! Je trouve le prix un peu exagéré quand même, faut pas déconner quoi, tout de suite, t’es un blanc, t’es pété de tune, merde ! J’ai bien regretté d’avoir payé ce prix là car j’aurais facilement pu fraudé pour avoir une place au tarif malien… enfin bon.
Comme on est arrivé un peu en retard, on a loupé Tinariwen (musique Touareg). C’est donc Doussou Bagayoko qu’on a vu en premier, une chanteuse du Wassoulou. Quand elle commence à chanter sa chanson connue, c’est l’euphorie du public, c’est très bon. Le chanteur suivant est le griot de Koutiala, Abdoulaye Diabate. Il chante seulement en quelques 7 ou 8 dialectes. Je l’avais déjà vu quelques fois à la Poule verte, le maquis communal de Koutiala. On en profite donc pour aller boire une petite bière. Comme tout bon musulman qui se respecte, Modibo et Timbine m’accompagne…Le dernier concert était celui d’Oumou Sangaré, LA chanteuse du Wassoulou. Au cours d’une de ses chansons, elle entame l’hymne malien, et là tout le public commence à chanter… O Mali d’aujourd’hui, O Mali de demain… et puis ça repart sur un rythme dianza au djembé jusqu’à l’explosion finale ! Vraiment c’était bon. Tiens aussi, on a vu Amadou et Mariam (cf photos) qui passaient dans le coin.
A la fin de la soirée, on croise une voiture du nom de « Oumou Sang’ », encore une invention des chinois !
Bref, finalement, après deux ou trois autres collages, nous repartons vers Ségou, on a bien passé quatre heures dans ce village.
Arrivé au pont qui traverse le Bani, on remet ça. La chambre à air éclate, là c’est la fin. Du coup, on a laissé la moto chez le fils du chef de village pour revenir la réparer le lendemain. J’ai continué avec Timbine sur sa moto (une japonaise) et Modibo a pris un bus. On a fini par arriver à Ségou chez un autre Modibo, un ami de Timbine, qui nous accueillait chez lui pour la nuit. Il commençait à faire faim, même le to de mil est passé…
On s’est donc rendu le soir au festival. Le hic, c’est un peu le prix de l’entrée pour les non maliens, les toubabous quoi, 32500 CFA (45 €), 10 fois plus cher que la place pour les maliens, aïe ! Je trouve le prix un peu exagéré quand même, faut pas déconner quoi, tout de suite, t’es un blanc, t’es pété de tune, merde ! J’ai bien regretté d’avoir payé ce prix là car j’aurais facilement pu fraudé pour avoir une place au tarif malien… enfin bon.
Comme on est arrivé un peu en retard, on a loupé Tinariwen (musique Touareg). C’est donc Doussou Bagayoko qu’on a vu en premier, une chanteuse du Wassoulou. Quand elle commence à chanter sa chanson connue, c’est l’euphorie du public, c’est très bon. Le chanteur suivant est le griot de Koutiala, Abdoulaye Diabate. Il chante seulement en quelques 7 ou 8 dialectes. Je l’avais déjà vu quelques fois à la Poule verte, le maquis communal de Koutiala. On en profite donc pour aller boire une petite bière. Comme tout bon musulman qui se respecte, Modibo et Timbine m’accompagne…Le dernier concert était celui d’Oumou Sangaré, LA chanteuse du Wassoulou. Au cours d’une de ses chansons, elle entame l’hymne malien, et là tout le public commence à chanter… O Mali d’aujourd’hui, O Mali de demain… et puis ça repart sur un rythme dianza au djembé jusqu’à l’explosion finale ! Vraiment c’était bon. Tiens aussi, on a vu Amadou et Mariam (cf photos) qui passaient dans le coin.
A la fin de la soirée, on croise une voiture du nom de « Oumou Sang’ », encore une invention des chinois !