A Kaniko
On a commence serieusement les enquetes avec Modibo, il est conseiller de la coopérative dans le cadre d’un programme d’appui à la filière cotonnière (PASE, programme financé par la coopération française). Il travaillait à la CMDT mais a été licencié en 2003 lors d’un plan de restructuration (c’est comme ça qu’on dit non ?). Il connaît pas mal le système agricole cotonnier malien et il suit quelques exploitations motorisées. Peu de paysans parlent le français, je crois qu’il y en a seulement 2 sur les 20 exploitations que je dois enquêter. Il y a assez souvent au moins un des membres de l’exploitation qui est alphabétisé mais en bambara. Pour le moment, je suis limité aux simples salutations qui sont essentiels au Mali. On prend des nouvelles de toute la famille, des affaires… et puis souvent les gens s’aperçoivent qu’ils sont de la même famille (« ah Ouattara de Koutiala, mon grand-père était marié avec ta tante… »). Enfin c’est assez drôle.
Nous voilà donc parti pour le village de Kaniko avec Modibo sur la Leroy. A la sortie de Koutiala, nous empruntons la piste sur 10 kilomètres pour atteindre le village. Au passage, tu salues un peu tout le monde sur le bord de la piste. Nous croisons certains maliens en moto qui portent des carabines. Je croyais que c’était pour la chasse mais en fait c’est pour les bandits qui seraient attirés par la moto… sympathique. Il paraît qu’il y a moins de bandits maintenant avec les motos chinoises.
Le village de Kaniko est semble assez paisible. Sous les arbres, les hommes discutent en prenant le thé, dans les cours les femmes pilonnent le maïs. On l’impression qu’il y a une certaine douceur du temps (enfin ça c’est une vision de blanc après je n’en sais trop rien).
Lors des enquêtes, ce n’est pas toujours facile d’obtenir des chiffres sur les ventes ou les achats, pas tellement parce que les exploitants ne veulent pas les donner mais plus parce qu’ils ne s’en souviennent pas et qu’ils ne notent pas tout
Nous voilà donc parti pour le village de Kaniko avec Modibo sur la Leroy. A la sortie de Koutiala, nous empruntons la piste sur 10 kilomètres pour atteindre le village. Au passage, tu salues un peu tout le monde sur le bord de la piste. Nous croisons certains maliens en moto qui portent des carabines. Je croyais que c’était pour la chasse mais en fait c’est pour les bandits qui seraient attirés par la moto… sympathique. Il paraît qu’il y a moins de bandits maintenant avec les motos chinoises.
Le village de Kaniko est semble assez paisible. Sous les arbres, les hommes discutent en prenant le thé, dans les cours les femmes pilonnent le maïs. On l’impression qu’il y a une certaine douceur du temps (enfin ça c’est une vision de blanc après je n’en sais trop rien).
Lors des enquêtes, ce n’est pas toujours facile d’obtenir des chiffres sur les ventes ou les achats, pas tellement parce que les exploitants ne veulent pas les donner mais plus parce qu’ils ne s’en souviennent pas et qu’ils ne notent pas tout